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Le Tour du monde en quatre-vingts jours

A Londres en 1872: Phileas Fogg est un gentleman flegmatique, qui partage son temps entre son domicile et son club avec une ponctualité rigoureuse. Passepartout, le valet nouvellement engagé, est un Français débrouillard, qui a mené une vie mouvementée, et rêve maintenant d’occuper un emploi sédentaire. Ayant parié avec des membres de son club qu’il accomplirait le tour du monde en quatre-vingts jours, Fogg quitte l’Angleterre le soir même, à la grande consternation de Passepartout obligé de le suivre bon gré, mal gré.

Dès son arrivée à Suez, le gentleman est pris en filature par l’inspecteur Fix car ce fin limier croit reconnaître en lui le voleur qui vient de dévaliser la banque d’Angleterre. Le mandat d’arrêt indispensable n’arrivant pas, le policier se voit contraint d’emboîter le pas au globe-trotter qui entame la traversée de l’Inde.

Ce voyage connaît une brève interruption, le temps pour Fogg et Passepartout d’arracher au bûcher funéraire une ravissante veuve indienne, mistress Aouda. Le tenace Fix, toujours en attente de son mandat, accompagne ensuite les voyageurs dans une traversée mouvementée de Hong-Kong à Shanghai.

Après une mésaventure burlesque de Passepartout à Yokohama, c’est la traversée du Pacifique et l’arrivée aux Etats-Unis. A toute vapeur, nos héros vont traverser le continent américain, de San Francisco à New-York, malgré une migration de bisons, une attaque de Sioux et l’effondrement d’un pont.

Continuant sur sa lancée, Phileas Fogg entreprend ensuite une longue navigation sur l’Atlantique, mais semble ignorer l’intérêt de plus en plus affectueux que manifeste Aouda à son égard. A court de charbon, il fait brûler les superstructures dans la chaudière après avoir acheté le navire au capitaine.

A peine a-t-il débarqué à Liverpool que Fix l’arrête et l’incarcère. Libéré après la capture du véritable voleur, Fogg loue un train spécial et atteint enfin Londres, mais avec cinq minutes de retard sur l’heure fixée. Il a donc perdu son pari, ou du moins il le croit.

En effet, le lendemain, en allant quérir un pasteur afin que son maître puisse épouser la jeune Indienne, Passepartout constate que Fogg est arrivé en réalité avec un jour d’avance sur la date fatidique. Ce jour, il l’a gagné en se déplaçant constamment vers l’est et en parcourant les 360 degrés du globe terrestre.

Le brave garçon entraîne son maître dans une course éperdue à travers la ville, et, à l’ultime seconde, l’imperturbable gentleman fait une entrée triomphale au Reform-Club. Il a bien gagné son pari, dépensé presque autant d’argent qu’il va en encaisser, mais, surtout, il a trouvé le bonheur auprès d’une femme charmante.

Renseignements complémentaires: Adaptation théâtrale en cinq actes et un prologue écrite par Jules Verne et Adolphe d’Ennery, représentée pour la première fois en 1874.

Claude Legrand (1998)

 

Around the World in 80 Days

Phileas Fogg accepts a wager that he can't travel around the world in eighty days, but it looks like trouble when Fix trails him, believing him to be a suspected gentleman thief.

Dennis Kytasaari (2001)