Przygody Jeana-Marie Cabidoulina

Les Histoires de Jean-Marie Cabidoulin

En 1863, le capitaine Bourcart, commandant le baleinier Saint-Enoch, quitte Le Havre pour une campagne de pêche dans le Pacifique. Il a réussi à convaincre le tonnelier Jean-Marie Cabidoulin de reprendre du service à son bord. Ce pittoresque personnage croit dur comme fer à l’existence du grand serpent de mer et en parle constamment, persuadé qu’il finira par l’affronter.

Dans les eaux de la Nouvelle-Zélande les harponneurs font une excellente chasse, et les barils d’huile s’accumulent dans les cales. Le Saint-Enoch gagne ensuite les côtes de Californie pour compléter sa cargaison. Il rencontre un baleinier anglais, le Repton, qui n’a pas eu autant de chance, et une vive altercation se produit entre les deux équipages. Après avoir vendu son huile dans l’île Vancouver, Bourcart décide de remonter dans les parages des Kouriles.

Sur sa route, il croise des épaves de navires, ainsi que des cadavres de cétacés affreusement déchiquetés. Existe-t-il un monstre marin suffisamment puissant pour commettre de telles agressions? Cabidoulin l’affirme et ses prévisions de mauvais augure alarment ses camarades.

Une nouvelle querelle avec les marins du Repton déclenche presque une bataille rangée, mais un brutal phénomène sous-marin détruit soudain le navire anglais sous les yeux des Français qui recueillent les survivants. Peu après, le Saint-Enoch est emporté par une gigantesque lame de fond qui le propulse pendant deux mille kilomètres avant de le jeter, disloqué, sur la banquise arctique. Les rescapés commencent alors un pénible cheminement en traîneau le long de la côte sibérienne. Ils seront fort heureusement secourus par un baleinier qui les rapatriera en Europe. Jean-Marie Cabidoulin, toujours persuadé de l’existence du serpent mythique, décidera de ne plus jamais reprendre la mer.

Claude Legrand (1998)

 

The Stories of Jean-Marie Cabidoulin

An old sailor sets out to sea for a final voyage hoping to catch a glimpse of the "Sea Serpent" that has eluded him all his life.

Dennis Kytasaari (2001)