Dramat w Meksyku.

Pierwsze okrêty marynarki meksykañskiej

Un drame au Mexique.

Les premiers navires de la marine mexicaine

Octobre 1825: à bord de l’Asia et de la Constanzia, deux navires de guerre espagnols, une mutinerie couve; elle est fomentée par le lieutenant Martinez et le gabier José. Peu après, les marins fidèles sont maîtrisés et don Orteva, capitaine de la Constanzia, tué par Martinez. L’officier félon compte vendre les deux bâtiments au gouvernement mexicain qui ne possède pas encore de marine.

Alors qu’une partie de l’équipage est abandonnée sur un îlot, l’aspirant Pablo choisit de passer dans les rangs des mutins, suivi par le contremaître Jacopo. Décision surprenante quand on sait que don Orteva était le père adoptif du jeune homme. Les vaisseaux à peine amarrés dans le port d’Acapulco, Pablo et Jacopo disparaissent du bord. De leur côté, Martinez et son complice partent pour Mexico discuter de la transaction avec les autorités.

En cours de route, des incidents étranges surviennent et Martinez sent monter en lui une sourde appréhension. Obsédé par le souvenir de son crime, il poignarde José dans un accès de démence et se traîne sur un pont de lianes enjambant un torrent. Mais, à chaque extrémité, Pablo et Jacopo arrachent les piquets et précipitent le misérable dans le gouffre. Les deux hommes viennent de venger leur capitaine et leur pays.

Renseignements complémentaires: Titre originel: L’Amérique du Sud. Études historiques. Les premiers navires de la marine mexicaine. Jules Verne modifia cette nouvelle lors de sa seconde parution. On pourra lire la première version dans Bulletin n° 96, page 6.

Claude Legrand (1998)

 

The First Ships of the Mexican Navy

Off the coast of Mexico, Lieutenant Martinez, José and their associates take command of two of Spain's warships, their intention is to sell them to the government of Mexico. When two of their conspirators disappear, Martinez and José begin to cross the country with all speed, to get to the capital at Mexico City to make sure their missing comrades aren't out to strike a bargain for themselves.

Dennis Kytasaari (2001)