Dziesiêæ godzin polowania

Dix heures en chasse

Simple boutade

Amiens au mois d’août 1859: Jules Verne accepte, sans grand enthousiasme, de faire l’ouverture de la chasse avec son ami Brétignot et six autres nemrods aussi prétentieux que hâbleurs. Ces messieurs le regardent avec beaucoup de condescendance et s’approprient sans vergogne les quelques perdreaux abattus, considérant que leur invité est bien incapable de tuer un quelconque gibier. Après diverses tribulations, dont un faux accident simulé par un paysan matois, le chasseur novice décide de rester en arrière et d’agir en solitaire. Apercevant dans un buisson une masse colorée qu’il prend pour un faisan, il tire et ramasse... un chapeau de gendarme, posé là par son propriétaire qui faisait la sieste.

Le pandore, conciliant, acceptera d’être dédommagé pour son couvre-chef, mais, service oblige, verbalisera contre l’écrivain pour défaut de permis de chasse. En fait, le contrevenant ayant donné le nom d’un ami, c’est ce malheureux qui devra acquitter l’amende.

Éreinté et penaud, l’infortuné chasseur rejoindra ses compagnons, se jurant bien de ne plus toucher un fusil de sa vie.

Claude Legrand (1998)

 

Ten Hours Hunting

Jules Verne tells the tale of his first and only experience hunting. His trials and tribulations are made worse, when he only knows of the group of men he's gone hunting with.

Dennis Kytasaari (2001)